Les villages du Pays de Fénelon en Périgord Noir

Archignac

Commune située au nord du chef lieu du canton, a une superficie de 23km² et sa population est de 339 habitants, mais c'est aussi un petit village du Périgord Noir aux maisons de calcaire ocre souvent couvertes de lauzes, comme son église.

 

En empruntant nos routes communales et nos chemins, vous découvrirez de nombreuses cabanes en pierres sèches témoignant de l'exploitation des terres et des activités pastorales des paysans archignacois entre la XVIème et le XIXème siècle. De même, vous remarquerez de très beaux pigeonniers dans les hameaux du Burg, à Espérier ou à Péchaude, et des demeures de caractère aux portails souvent millésimés. Plusieurs gentilhommières dispersées dans la campagne, à Espérier ou à Imbés, témoignent de l'opulence de leurs constructeurs et sont à apprécier au travers des chemins de randonnées particulièrement agréables à arpenter.

 

Gîtes et ferme-auberge de la commune permettront aux visiteurs de faire une halte, de se restaurer ou de séjourner à Archignac où ils apprécieront la douceur de vivre et l'hospitalité de ses habitants.

Les activités des Archignacois tounent autour de la polyculture, de la production de produits fermiers, et de l'accueil à la ferme.

 

De tout temps, les visiteurs ont aimé faire étape à Archignac. N'hésitez pas à faire comme eux, vous ne le regretterez pas.....

Borrèze

A une altitude de 150 m, c'est une commune de 336 habitants étendue sur 2737 hectares, où la douceur d'y vivre en fait un véritable havre de paix. Elle a marié son destin à un ruisseau du même nom. C'est un petit village charmant, dans une vallée verdoyante entourée de collines calcaires.

 

Sa situation en Périgord-Noir, proche du Quercy et du Limousin, lui permet de préserver une qualité de vie rurale, un patrimoine traditionnel et un environnement de massifs boisés et d'une flore naturelle originale comme l'orchidée sauvage du causse. Sur la commune, il y a une zone NATURA 2000, protégée, constituée de causse à orchidées. Ainsi en plus des massifs boisés, nous avons de magnifiques pelouses sèches calcaires où l'on peut dénombrer un grand nombre d'orchidées sauvages.

 

Le bourg s'est développé autour de son église romane du XII ème siècle et restaurée au XVI ème. Au cours de votre visite vous découvrirez de belles façades dont une tour renaissance. L'architecture des demeures est en pierre beige clair et se caractérise par la présence de nombreux toits en ardoise car nous sommes à la frontière entre l'ardoise de la Corrèze et la tuile plate du Lot. Les maisons sont souvent dotées de pigeonniers, de linteau, en pierre sculptée avec une grande diversité de signes étroitement liés à l'histoire locale.

Dans la vallée, nous avons pu dénombrer jusqu'à 30 moulins à eau, dont 12 subsistent encore et un du XVI ème siècle toujours en activité.

Calviac en Périgord

Calviac ou calviacum signifierait le domaine de Calvius (le chauve), nom gallo-romain. La terminaison en -ac serait issue du suffixe gaulois.

 

En 1973, le nom de Calviac fut transformé en Calviac en Périgord. Cette commune de 505 habitants est principalement située sur la rive droite de la Dordogne. Les principaux sites touristiques sont la réserve zoologique, conservatoire d'espèces menacées et la piste cyclable sur l'ancienne voie ferrée qui relie Cazoulès à Sarlat-la-Canéda.

L'importance religieuse de Calviac est attestée depuis le Haut Moyen-Âge avec la légende de Saint-Sacerdos. Fils de Mondane et d'un riche bourgeois de Bordeaux, Laban, auquel Avitus, éphémère empereur romain (455-466) aurait donné la terre de Calviac. À cette légende se rattache l'histoire de l'abbaye bénédictine de Calabre, située probablement au lieu-dit actuel de Sainte-Radegonde, à la limite des communes de Calviac et de Prats-de-Carlux. Le monastère de Calabre où reposait le corps de Saint-Sacerdos, fut pendant des années un lieu de pèlerinage.

 

L'église Saint-Pierre-ès-Liens est inscrite à l'inventaire des monuments historiques. Certaines de ses parties datent du 12 ème siècle comme la nef sud, d'autres sont plus récentes. Sur la façade ouest s'ouvrent une porte du 15 ème siècle, à moulures prismatiques et un portail à arc brisé, donnant sur la nef romane. Le clocher barlong à contreforts est montré sur la première travée à cette époque, la partie haute datant du 17 ème siècle.

 

Pour franchir la Dordogne à Calviac, les riverains disposaient de bacs, les droits de passage perçus sont jusqu'à la révolution, le privilège du Marquis de Fénelon. En 1869, la maison du passeur est bâtie. La construction du pont de Saint-Julien-de-Lampon, édifié en 1895, diminue fortement le trafic du bac. Le service sera alors assuré par un seul bac, puis jusqu'en 1952, par une barque. En 1939, le facteur de la poste de Calviac franchit chaque jour la Dordogne pour distribuer le courrier à Sainte-Mondane.

 

Le 8 juin 1944, la division blindée SS Das Reich, remonte vers la Normandie. Après des massacres à Groléjac et Carsac, la chenille blindée s'arrête à Rouffillac, dont quelques maisons sont situées sur la commune de Calviac. La colonne allemande tire en rafales, enferme les personnes présentes et incendie plusieurs maisons le long de la route.

Carlux

Charmant ancien chef-lieu du canton, situé sur la D61 et sur la rive droite de la Dordogne, prend naissance au carrefour de la D703 au lieu-dit Rouffillac de Carlux.


Une forteresse, datant du 11 ème siècle devient dépendante de la vicomté de Carlux avec les sires de PONS Turenne, en datant de 1251. Elle fut malheureusement incendiée pendant la guerre de cent ans. Ne subsistent aujourd’hui du château, qui fut abattu en 1481 sur le commandement du Roi Louis XI, que la tour d’entrée et le donjon. La mise en pièces définitive de la forteresse se fera en 1594, à la fin des guerres de religion, sous le règne d'Henri IV. Toutefois les seigneurs de Carlux ont résidé dans la commune jusqu’en 1789 dans le petit château qui date de 1520. 


Autour des ruines d’une forteresse, maisons en pierre et ruelles forment un bourg typiquement périgourdin. Vous admirez en passant la cheminée gothique de forme octogonale dite « Sarrazine » du 14e siècle, la Halle, du 19è siècle, et l’église « Sainte-Catherine » du XIVe siècle, une Piéta polychrome du 17e.


De 1840 à 1850 de grands travaux de voierie sont entrepris qui changeront la physionomie du bourg (construction de la route de Rouffillac à Salignac). La plupart des façades du bourg datent de cette époque. En 1940 une tour fissurée surplombant la route est démolie. Les vestiges actuels comportent trois terrasses : au sud, les fouilles archéologiques ont dégagé l’assise d’un donjon roman ; au centre, le pied d’une tour. Trois pans de murs enserrent une terrasse plus petite, avec une vue panoramique à l’Ouest. Le coucher du soleil offre une luminosité et une chaleur exceptionnelles. Au nord : accès à l’extérieur par une porte au pied de la tour. (Vestiges inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1927).


Hab. : Carluciens et Carluciennes 
Sentier de randonnée "Boucle de Carlux" :  6 kms, "Boucle Côme et Damien": 13 kms. Passage du GR 6 sur la commune et au coeur du village
Passage de la piste cyclable au lieu dit « Rouffillac »

Carsac-Aillac

Situé à la confluence de l'Énéa et de la Dordogne, au sud du département, le village de Carsac a fusionné en 1961 avec la commune d'Aillac, pour devenir Carsac-Aillac. Cette fusion a permis, par une économie d'échelle, le développement rapide de cette nouvelle entité, qui désormais offre à ses habitants des structures d'accueil complètes : maison médicale, école, salle des fêtes, stade, skate park, et de nombreux commerces à proximité.

La commune s'avère remarquable par la diversité de son patrimoine historique :

  • l'église Saint-Caprais, merveille romane qui abrite un chemin de croix contemporain réalisé par Léon Zack, d'origine russe ;
  • le Pech de l'Aze, fouillé par François Bordes, géologue et préhistorien, mais également auteur de science-fiction sous le pseudonyme de Francis Carsac ; 
  • le site de Pech de la Boissière attribué à l'homme de Cro-Magnon ;
  • les vestiges de l'Aqueduc romain qui alimentait la villa de Saint-Rome ;
  • les manoirs de Lascours et d'Hermier ;
  • les repaires de Pech Guiral et de Rouffiat ;
  • les châteaux de Carsac et de la Gazaille ;
  • les cabanes de pierres sèches de Peyremole.

Sans oublier le petit patrimoine qui constelle la commune : lavoirs, moulins, cabanes.

Carsac-Aillac vous invite à partager sa douce magie en découvrant également la qualité de ses paysages, ses collines et petites vallées et sa rivière.

Cazoulès commune du Pech de l'espérance

   

Le Pas du Raysse et le Rocher des 7 Fuseaux sont deux éléments marquants matérialisant l’accès à la commune de Cazoulès limitrophe du Lot. Nous sommes également une des portes d'entrée du Périgord Noir et du Pays de Fénelon.

   Le nom de la commune, en occitan Casolès, dérive du latin casolum qui signifie petite maison rurale. Ses habitants sont les Cazoulésiennes et les Cazoulésiens.

 

   Un patrimoine historique riche : 3 châteaux sur la commune. Le plus ancien et l’église dédiée à Saint-Laurent datent du XVI ème siècle.

   Artisans, commerces de proximité, nombreuses associations, salle des fêtes équipée ouverte aux manifestations publiques ou privées, école et camping municipal dynamisent la commune.

   Les sportifs, les familles, profitent des chemins de randonnées tant dans les pechs, une superbe vue sur la Dordogne depuis le Pas de la Diligence, que le long de cette même rivière. Ce cours d'eau, au joli surnom de rivière Espérance s'offre également aux baigneurs, pêcheurs et adeptes du canoë.

 

    Place des Marchandises, point de départ de la voie verte rejoignant la piste cyclable vers Sarlat, à côté de l'ancienne gare, une esplanade accueille tous les ans, le 2ème week-end d'août, la fête votive du village et autres manifestations telles que brocantes etc..

Groléjac

Groléjac qui se loge au coeur de la vallée de la Dordogne et aux portes du Quercy, est une petite commune rurale de 670 habitants, à mi-chemin entre Sarlat-la-Canéda et Gourdon.

 

Bien campé au bord de la Dordogne, à 10 km au sud de Sarlat-la-Canéda, capitale du Périgord Noir, le village de Groléjac bénéficie d'une situation géographique exceptionnelle, au cœur des circuits touristiques de la vallée de la Dordogne et à proximité de ceux de la vallée de la Vézère (classée patrimoine de l'humanité par l'Unesco).  

 

Incrustée dans cet environnement si riche en patrimoine historique et préhistorique, Groléjac est naturellement amenée à faire évoluer sans cesse ses infrastructures pour le confort de ses visiteurs. Groléjac vous offre toutes les commodités de proximité dont vous avez besoin. Avec sa halle commerciale (boulangerie, boucherie, épicerie...), ses professionnels de santé (docteur, dentiste, infirmière, ostéopathe, ergothérapeute...), son agence postale, son école, ses restaurants, ses hébergements (hôtels, campings, gîtes, et chambres d'hôtes).

 

Une multitude d'activités de plain air sont proposées : baignade surveillée, pédalo, pêche, aire de pique-nique, tennis, piste cyclable sur le parcours d'une ancienne voie ferrée, bases de canoës sur la Dordogne, chemins de randonnée (dont GR64, GR6). Nos visiteurs se font chaque année de plus en plus nombreux. Naturellement, le village adapte en conséquence ses structures d'accueil.

 

Un ancien marais a été transformé en base de loisirs autour d'un plan d'eau de 15 hectares et il y a eu un aménagement d'une des 5 réserves naturelles d'Aquitaine.

Jayac

La commune de Jayac, très boisée dans l'ensemble, présente deux sortes de paysages très contrastés : d'une part des coteaux calcaires caractérisés par la présence de truffières et d'orchidées sauvages à la lisière des causses du Quercy, d'autre part les terrains plus fertiles du Crétacé où poussent les châtaigniers et les champignons. C'est la conséquence de la formation des Alpes et des Pyrénées qui a déstabilisé le bassin Aquitain, provoquant un effondrement appelé ici "la faille de Jayac".

 

La commune compte 186 habitants (il y en avait 660 en 1864) répartis sur 1773 hectares, et culmine à 338 m.

Ses ressources sont essentiellement agricoles: maïs, asperges, noix et truffes. On y élève des porcs, des moutons, des bovins pour la viande et pour le lait, des volailles: oies et canards en particulier pour les foies gras et autres spécialités locales. Il n'y a pas de commerce de proximité. On y trouve quelques artisans et divers hébergements ( plein air, nombreux gîtes, chambres d'hôtes et hôtels restaurants). Le bourg se regroupe autour de la tour carrée du donjon, du petit château et de l'église dont le chœur roman a conservé quelques chapiteaux et une Piéta en pierre, singulière parce que le corps du Christ est réduit à la taille d'un enfant.

 

Dans les hameaux des environs on rencontre quelques fermes remarquables souvent judicieusement restaurées, des cabanes en "pierre sèche", des croix de carrefour...

 

Les randonneurs peuvent espérer la surprise d'une biche ou d'un chevreuil et même, joie plus rare, car il s'agit d'un animal farouche et plutôt nocturne, la silhouette féline  d'une genette...

Nadaillac

Nadaillac, située aux confins du Périgord Noir entre les causses du Quercy et du Pays Corrézien, est une petite commune rurale de 2800 hectares et 339 habitants.

 

Le bourg, aggloméré autour de son église romane fortifiée de la fin du XI ème siècle et qui renferme un intéressant mobilier des XVI ème et XVII ème siècles, présente de nombreux vestiges du passé. Une dizaine de hameaux s'allonge sur les collines encerclant le bourg. Riche en petits patrimoines (croix, piles de portail, ...) ils montrent de cossues bâtisses de pierre (maison d'habitation ou granges) qui, construites au début du XX ème siècle, témoignent de la prospérité apportée par le commerce de truffes. Quelques curiosités naturelles, grottes ou gouffres, font le bonheur des spéléologues.

 

Nadaillac ne vit pas seulement dans les souvenirs d'un passé qu'elle a su certes préserver ou restaurer avec un souci constant d'authenticité, elle propose aussi à ses habitants et aux visiteurs qui savent s'y arrêter tous les services d'une commune résolument moderne (école, agence postale, bibliothèque, salle polyvalente, stade, court de tennis). De nombreux commerces de proximité et artisans se sont maintenus ou installés sur l'ensemble de la commune et l'agriculture quant à elle, s'est restructurée en exploitations modernes de polyculture-élevage.

 

Par contre, si nous ne trouvons plus que quelques noyeraies éparses, les plantations de chênes truffiers connaissent un regain d'intérêt. Ainsi, malgré son éloignement géographique qui aurait pu paraître comme un handicap, et le vieillissement et le risque d'exode d'une population essentiellement rurale, Nadaillac est une commune où il fait bon vivre...

Orliaguet

Situé sur la rive droite de la Dordogne, il est un des plus petit villages du Périgord. Son nom apparaît longtemps après la construction de l'église romane dont les fonts baptismaux sont du XIII ème siècle. Latinisé en 1328 en Aurlhaguetum, son nom provient de moines qui ont bâti l'église dédiée à Santi Stéphani di Orliagueto qui possède un magnifique retable du XVIII ème siècle.

 

Le territoire fait 1000 hectares environ, il y a une église, une mairie et il y avait une école et une poste. Bien qu'étant l'une des plus petites entités de la Communauté de Communes et parmi les moins peuplés du Périgord Noir, la commune revient de loin : 307 habitants en 1881, 65 en 1970, et presque une centaine à l'heure actuelle.

Les Orliaguets, peuple sage et généreux ont su faire face aux aléas de l'histoire et et l'action de la commune parmi les partenaires de la Communauté de Communes du Pays de Fénelon démontre son esprit participatif, novateur et solidaire, ouvert à l'évolution de la société moderne.

 

Des millénaires avant la création d'Aurlhaguetum, des gens vivaient déjà entre "Ingeas" et "Lacaze", en témoigne un magnifique polissoir, outil évocateur de la présence humaine à Orliaguet au temps néolitique. 

Le blason de la commune : un lion de sable armé, lampassé et couronné de gueules, accompagné d'un orle de sinople, a reçu l'agrément de la commission départementale d'héraldique le 27 janvier 2004.

Que notre commune soit et demeure authentique.

Paulin

Petite commune rurale de 269 habitants où l'on peut découvrir une agriculture encore très prospère et diversifiée entre les producteurs de lait, bovins porcins, palmipèdes, céréales, noix, truffes dont plusieurs fermes vous proposeront à la vente leurs produits (volailles, légumes, foie gras et conserves) qui font l'honneur de notre terroir.

 

Le touriste n'est pas oublié et sera accueilli comme il se doit dans la pure tradition périgourdine avec les nombreux gîtes ruraux, meublés de tourisme, chambres d'hôtes que compte la commune.

 

Pour se restaurer, il lui sera servi dans un restaurant un repas gastronomique digne de ce nom, situé dans un magnifique cadre de verdure. Au détour des chemins, le promeneur découvrira une campagne préservée, un petit patrimoine bâti encore très présent et diversifié (cabanes en pierre, croix, lavoirs, fours, porches, pigeonniers...), de belles demeures anciennes restaurées avec authenticité.

Soyez les bienvenus...

Peyrillac et Millac

Commune périgourdine située à la frontière du Quercy, sur la rive droite de la Dordogne, à 7 km à l'est de Carlux. Elle est le résultat de l'ordonnance royale du 11 Juillet 1827 réunissant les communes de Peyrillac et de Millac-Le-Sec en une seule dont le chef-lieu est fixé à Peyrillac, deux villages dont chacun possède un édifice religieux. Le bourg de Millac est localisé sur les hauteurs d'une colline alors que celui de Peyrillac est en contrebas. L'édification de l'église de Millac remonterait aux environs de 1310 mais de nombreux remaniements ont eu lieu au cours des siècles.

 

Pour une fois, prenons les mots au pied de la lettre : s'il y a un Millac... "le sec", c'est que justement une partie de l'histoire de Peyrillac (le "mouillé" donc?!) a été marquée par des inondations, venues noyer le village initial. Le traumatisme en fut probablement si grand qu'une légende s'est immédiatement mise en place, laquelle explique que Peyrillac doit son nom à l'expression "Péril il y a"! En effet, une légende raconte qu'il y avait à l'emplacement de Peyrillac, autrefois, un village dans un terrain qui, malheureusement, par l'action des eaux, fut emporté tout entier par l'effondrement d'un lac supérieur. Effectivement, une grande quantité d'ossements fut découverte le long de la montagne lors des fondations des nouvelles maisons... L'étymologie de Peyrillac viendrait-elle, comme les gens le prétendent, de "Péril il y a", la rivière qui longeait cette montagne il y a à peine deux générations en est aujourd'hui fort éloignée.

 

Au milieu du 20 ème siècle, dans un délai que l'on fit sur la place publique pour la mettre au niveau de la route, on y découvrit un puits parfaitement construit mais comblé. Une fois déblayé, il offrit une eau très bonne qui ne s'est depuis jamais tari même dans les plus grandes sécheresses. (Lavoir : Pech de Turelure) Imaginez la joie des habitants qui étaient contraints d'aller chercher leur eau au loin!

Mais à Millac, sur le versant d'une montagne, on remarque l'ouverture d'une grotte inaccessible appelée "La Grotte de Sainte Marguerite". Au-dessus, avec assez d'abondance de la fissure du rocher, coule une eau limpide, qui tombe dans un bassin de la fontaine, dite "fontaine de St-Martin". Sur l'autre versant de cette montagne et au sommet, une autre grotte très belle (la grotte du croquant) a été découverte sur le versant opposé, côté Limejouls (accès interdit).

 

Sentier de randonnée "Pech de Turelure" : 7,3 kms

Passage du GR 6 sur les hauteurs du village

Hab. : Peyrillacois et Peyrillacoises

Prats de Carlux

Notre commune est située sur la rive droite de la Dordogne, à 5 kms de Carlux.  L’origine de son nom viendrait de l’Occitan ‘’Prada’’ qui signifie grand pré, prairie. Ses habitants, au nombre de 515, sont les Pradins et Pradines. L'école accueille une cinquantaine d’enfants, du CP au CM2.

 

L’implantation humaine sur le territoire est très ancienne. La grotte du ‘’Pech de Bourre’’ jadis appelée ‘’Poy de Bourre de Pratis’’, révèle un gisement préhistorique de l’époque paléolithique. Des bipennes, haches romaines à deux tranchants, ont été découvertes lors de fouilles. Plusieurs sites du village sont également dignes d’intérêt :

 

●  Dès 1153, on parle de la petite église romane ‘’Sta Mariae de Pratis’’qui se nommera plus tard Saint Sylvestre ‘’Sen Silbestré’’. Sa façade occidentale s’amortit en un clocher-mur. Elle est précédée d’un porche du XVIIè recouvert d’un toit en lauzes.

● Au  cours de vos randonnées à travers les sentiers, villages ou hameaux bâtis de pierres ocre, vous pourrez découvrir des fontaines, cabanes en pierres sèches, un lavoir alimenté par le ruisseau de ‘’Vedel’’, des pigeonniers    mais aussi apercevoir des biches ou chevreuils. Une partie de la commune est également traversée par ‘’L’Enéa’’, petit affluent de la Dordogne.

● Le château du Sirey,  édifice des XVème et XVIème siècles, est en cours de restauration par son propriétaire actuel.

Les visiteurs peuvent être accueillis dans des hébergements touristiques variés : camping, gîtes, chambres et tables d’hôtes, fermes-auberges qui proposent leurs produits. Quelques exploitations regroupent les principales ressources agricoles : céréales, tabac, noix, asperges. Les élevages porcins, ovins, bovins et palmipèdes sont également présents sur la commune. Nous comptons aussi plusieurs artisans qui sont installés sur l’ensemble du territoire.

Diverses associations se créent pour proposer une animation dans notre village, au cours de fêtes ou manifestations, dans les domaines culturels et sportifs.

 

Chemin de Grande Randonnée : GR6.

‘’Boucle des hameaux de Prats’’: 10 kms, ‘’Boucle des Gautheries’’: 4,5 kms.

 

Saint-Crépin-et-Carlucet

Actuellement, la commune de Saint Crépin Carlucet s'étend sur 1850 hectares avec 503 habitants permanents, chiffre que l'on doit multiplier au moins par 4 en période estivale car il s'y est développé un important accueil touristique avec des hébergements de plein air et une centaine de gîtes, chambres d'hôtes et villages de vacances ayant opté pour une charte de qualité.

 

L'activité administrative se regroupe au Poujol, où l'on trouve la Mairie et l'Ecole jumelée avec celle de Proissans (du canton voisin) : deux classes dans chacune des communes assurant l'éducation de la maternelle au CM2. De nombreux artisans répondent au besoin de la population. L'agriculture a subi depuis les années 80 de multiples mutations, le modèle polyculture-élevage avec dominante tabac-lait a pratiquement disparu. La surface agricole utile est recouverte de prairies et de céréales en partie auto-consommées par les animaux présents sur les exploitations.

Les élevages de volailles, de veaux, de porcs et de chèvres peuvent être considérés comme des élevages hors-sol. Précisons cependant l'existence d'un élevage de sélection de vaches limousines et un élevage de canards gras avec transformation à la ferme et commercialisation. La plantation des noyers s'est considérablement développée.

 

Des groupes associatifs (CUMA) se sont formé afin de mécaniser la chaîne de récolte et de conditionnement. La plantation de châtaigniers (marrons) repart mais reste encore marginale...

Saint-Geniès

Village typique situé au cœur du pays du Périgord Noir. Il comprend un important ensemble architectural en pierre et aux toitures de lauzes. L'église du XII ème, le château du XIII ème siècle et la chapelle du XIV ème siècle, entourées de nombreuses constructions anciennes et joliment restaurées, sont ouverts au public.

 

Au fil des ans, la vie de la commune s'est étoffée et adaptée aux besoins de notre vie moderne (commerces, entreprises, services, loisirs). Convivial et diversifié, le marché du dimanche matin où jeunes, moins jeunes, locaux, passants et touristes se rencontrent témoigne de la douceur de vivre ou de se promener à Saint Geniès.

 

En juillet et août, marché nocturne le mercredi soir avec possibilité de consommer sur place les produits achetés...

Saint-Julien de Lampon

Situé en Périgord Noir, sur la rive gauche de la Dordogne, à 15 km de Sarlat, Saint-Julien de Lampon est un bourg de 634 habitants, attractif, animé et dynamique. Il fait partie du département de la Dordogne en Nouvelle Aquitaine. Le village est situé au cœur des sites majeurs du Périgord Noir et du Lot.

 

Des traces d'habitat préhistorique, les vestiges d'une villa gallo-romaine attestent d'une occupation très ancienne du site. Construite au XIV ème siècle, l'église au clocher fortifié est classée monument historique. De rares fresques du XVI ème siècle ornent les voûtes du chœur et des chapelles.

 

La commune offre un environnement préservé composé de collines boisées, de prairies et de terres agricoles. De nombreux sentiers balisés permettent de découvrir l'habitat typique, le four banal du village de la Mathevie dans lequel chaque année, on fabrique du pain de campagne.

 

La rivière Dordogne, classée par l'UNESCO réserve mondiale de biosphère, est un lieu privilégié pour le canoë et la baignade, mais aussi pour la pêche. La Dordogne est particulièrement attractive, appréciée des pêcheurs et offre un terrain adapté à des pratiques variées : pêche à la mouche, en barque, et au filet.

 

En 1895, le bac qui permettait de traverser la rivière a été remplacé par le pont de pierre dont la culée a été récemment mise en valeur. Les bras morts, appelés couasnes sont des annexes fluviales correspondant à un ancien lit de la rivière. Sur Saint-Julien de Lampon, il en existe deux ; ces véritables bras de vie accueillent une flore et une faune riches et spécifiques tout en servant de zone de frayère pour de nombreuses espèces piscicoles. Elles sont menacées aujourd'hui d'envasement causé par la baisse du niveau d'étiage ; l'assèchement y est progressif.

 

Aujourd'hui le village évolue constamment pour mettre en valeur son bourg et ses commerces afin d'agrémenter la vie de ses habitants et des visiteurs qui sont toujours accueillis avec plaisir (campings, gîtes,...) 

Sainte-Mondane

Sainte-Mondane est une commune de 274 habitants pour 9630 hectares, située sur la rive gauche de la Dordgne. Le nom de la commune fait référence à la mère de Saint-Sacerdos, Sainte-Mondane, massacrée par les Sarrasins venus d'Espagne le 31 mai de l'an 722.

 

Surplombant le village se trouve le château de Fénelon, demeure féodale parfaitement conservée datant des environs des XI ème et XIII ème siècles. Après la guerre de Cent Ans, la forteresse est embellie et se transforme en agréable demeure gothique. C'est là que naquit en 1651, le célèbre François de Salignac de Lamothe Fénelon. A partir de 1780, le château tombe en désuétude. Il ne renaît qu'en 1859 grâce à la famille De Maleville et devient monument historique en 1927. Il appartient aujourd'hui à la famille Delautre. Ce château est ouvert à la visite.

 

Sainte-Mondane, c'est aussi une activité agro-touristique importante. Vous pouvez y trouver des producteurs de foie-gras, de cabécous, des nuciculteurs et leurs produits à base de noix ainsi que deux auberges et de nombreux gîtes et locations saisonnières.

 

Tout au long de l'année, l'Amicale laïque du village propose des animations dont le marché nocturne le lundi en juillet et août où vous pouvez déguster exclusivement des produits locaux.

Salignac-Eyvigues

Situé aux confins du Causse de Martel et des côteaux boisés du Périgord, le village de Salignac s'affirme au cours des siècles comme un lieu de passage entre Quercy, Limousin et Périgord. Salignac-Eyvigues (1139 habitants) est un ancien chef-lieu de canton en Périgord Noir, à la croisée de trois régions : Aquitaine, Limousin et Midi-Pyrénées et au carrefour de deux autoroutes: A20 (Paris-Toulouse) et A89 (Bordeaux-Lyon).

 

Tourné vers l'avenir, ce village sait mettre en valeur la richesse de son patrimoine culturel et architectural. Son château, ses églises, ses gentilhommières, ses ancien presbytères, les bourgs d'Eybènes, et d'Eyvigues, les jardins d'Eyrignac, les sentiers de randonnées et de découvertes sont autant d'atouts pour Salignac.

 

Le dynamisme de son agriculture et de son artisanat, la présence de quasiment toutes les professions libérales, et de tous les services, expliquent l'augmentation régulière de sa population. La présence de ses nombreuses associations témoigne de la vitalité du village avec ses fêtes très prisées, ses animations autour du marché des producteurs mais aussi avec ses activités sportives et culturelles... 

Simeyrols

Située sur la rive droite de la Dordogne au nord de Carlux, à mi-chemin entre Salignac et Sarlat, la commune de Simeyrols -Cimairòls en occitan- compte 257 simeyrolaises et simeyrolais. L'altitude minimale, 134 mètres, se trouve à l'est, là où le ruisseau « La Borgne » quitte la commune et entre sur celle d'Orliaguet. L'altitude maximale à 286 mètres est localisée au nord-est vers Salignac, vers le lieu-dit les Plaines. Ce nom de Simeyrols apparaît en 1053  (paroisse Sanctus Amandus de Simeyrols). Etymologiquement, Simeyrols viendrait du latin ''cyma'' (cime) et du suffixe pluriel occitan ''ols'', ce qui ferait ainsi référence à une petite suite de crêtes. Effectivement, dans ce charmant petit coin de verdure, vous dominez pechs boisés et plaines fertiles depuis le beau panorama à la sortie du bourg.

 

Le village fut sans doute construit autour de sa belle église romane, vestige du XII ème  siècle, possédant une nef lambrissée. Le chœur polygonal, du XII ème également, est décoré de statues de bois représentant Côme et Damien, médecins chrétiens d’origine arabe martyrisés sous Dioclétien. Ils sont les patrons des chirurgiens et de la commune de Simeyrols. Le portail est du XIII ème siècle. L’église a été revoûtée au XVI ème, et le clocher mur édifié au XVIII ème siècle.

 

Un ancien site minier d’exploitation de lignite, situé au nord de la commune, a connu une grande activité du début de l’ère industrielle jusqu’au début des années 1950.

Actuellement, le village compte plusieurs artisans et des hébergements touristiques variés (camping, gîtes, chambres d’hôtes). Plusieurs sentiers balisés permettent au promeneur de découvrir une campagne préservée avec un petit patrimoine bâti encore très présent et diversifié (plusieurs beaux pigeonniers) et de belles demeures anciennes joliment restaurées.

Veyrignac

Village essentiellement agricole jusqu'au milieu du XX ème siècle, il n'y a plus que 2 agriculteurs en 2017 qui pratiquent la polyculture et l'élevage d'oies ou de canards. 

 

La population est passée de 477 habitants en 1831 à 233 à la fin du siècle dernier pour remonter à 340 aujourd'hui. Village accueillant  non loin de Sarlat, Souillac et Gourdon, de nombreux jeunes ménages sont venus s'y installer. L'école a fermé ses portes à la rentrée 2016 mais Veyrignac reste un village dynamique où les activités sportives ne manquent pas : base de canoës, salle dédiée à l'escalade, gymnastique, yoga, karaté...

 

Sur la commune, il y a 2 châteaux inscrits au titre des Monuments Historiques : celui du bourg et celui de Rocanadel, tous deux privés. L'église romane est, elle aussi inscrite Monument Historique. Comme sur beaucoup de monuments de ce type, l'abside est entourée d'une corniche soutenue par des modillons, représentants des visages grotesques et quelques figurations impertinentes. De gros travaux de restauration sont actuellement en cours, l'extérieur avec son lot de maçonnerie, charpente, couverture, a fait l'objet d'une première tranche de travaux en 2015. Les travaux intérieurs et notamment les décors peints vont se poursuivent en 2017.

 

La rivière Dordogne passe au pied du village et une ancienne zone d'extraction, de traitement et de stockage de graviers a été réhabilitée par la communauté de communes du Pays de Fénelon en 2015, et c'est une superficie de 15 hectares qui a été rendue à la nature avec sa faune et sa flore spécifique.

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le Pays de Fénelon en Périgord Noir

Le Pays de Fénelon est une des portes d’entrées du Périgord Noir à la limite du Lot et de la Corrèze.

Idéalement situé pour rayonner vers les sites majeurs de la Vallée de la Dordogne.

Profitez du versant nature du Périgord Noir en parcourant nos chemins de randonnée (250 km de sentiers), allez à la rencontre du patrimoine et de nos producteurs (truffe, foie gras, noix et autres produits du terroir…) et laissez-vous tenter !